En dépit des efforts consentis ces dernières années pour la construction et la valorisation des infrastructures routières, le Tchad reste tributaire aux conséquences de son enclavement dû à l’insuffisance des liaisons intérieure et intra-régionales, au manque de débouchés maritimes mais surtout au déficit criard des infrastructures. Le pays qui cherche à sortir de la pauvreté et du marasme, fait face aux freins de l’essor du transport aérien, un vecteur vital pour le développement économique et social du pays.
Les autorités du pays, doivent opter pour le développement du transport aérien pour compenser les lacunes des voies de surface, l’éloignement du Tchad des débouchés maritimes. L’ouverture vers le monde entier doit passer par une politique flexible permettant aux compagnies aériennes de desservir le pays, tout en développant une compagnie nationale solide, sécuritaire et respectueuse offrant des services défiant toute concurrence, en planchant sur l’exemple des compagnies comme Ethiopian Airlines, Royal Air Maroc…Qui portent le flambeau de leur pays en les reliant avec des nombreuses villes dans le monde.
Le Tchad est grand, il a nécessairement besoin des véritables compagnies de transport aérien pour le désenclaver, le développer son potentiel économique et brasser les populations. Mais créer une compagnie aérienne est une chose, savoir la gérer en est drastiquement une autre. On ne doit pas accepter de créer des compagnies offrant des services avec des cercueils volant comme c’est le cas dans des nombreux pays africains, comme la RDC et ses cortèges de catastrophes aériennes à répétition. Par sa position géographique, notre pays doit profiter de sa situation pour accroitre son potentiel dans le secteur qui a un bel avenir sur le marché africain.
Les hautes autorités doivent lever l’équivoque des entraves administratives en favorisant l’émergence des operateurs économiques nationaux et internationaux pour développer notre secteur du transport aérien. Avec le futur aéroport ultramoderne de Djarmaya, le gouvernement et les partenaires impliqués doivent faire l’état des lieux pour débattre de l’avenir et des avenues pour promouvoir et sécuriser les secteurs de l’aviation civile et du transport aérien. Force est de constater qu’on construit des aéroports et/ou aérodromes dans certaines régions du pays pour les besoins d’une festivité ou pour des considérations géopolitiques, ces infrastructures finissent par tombées dans l’oubli, car aucune déserte n’est assurée, vouant ainsi les édifices construits en milliards de nos francs, à un délabrement inévitable. Des milliards jetés aux orties !
Le pétrole à lui seul, ne permettra pas à notre pays de sortir de l’ornière de la pauvreté. Il nous faut développer et diversifier notre secteur économique en misant sur les deux mamelles de notre économie, l’agriculture et l’élevage, mais aussi libéraliser d’une manière responsable le secteur aérien pour permettre de combler son déficit dans le domaine touristique, car le Tchad a des potentialités énormes et inexploitées dans ce domaine. En créant une compagnie "lowcoast", fiable et sécuritaire, le pays fera un grand pas dans le désenclavement des régions éloignées, qui connaitront des vagues de touristes et d’échanges commerciaux avec les autres parties du pays et du monde. Loin des tergiversations, des intrigues politiciennes et des cercles de pots de vin, en s’armant d’une réelle volonté politique et d’une honnêteté au service du pays, le gouvernement pourrait faire virer le vent du double enclavement du pays pour une embellie d’interconnections de toutes les régions du Tchad entre elles et une gage d’ouverture envers le monde entier. Le gouvernement doit intégrer ses principes dans toutes ses activités :< l'homme qu'il faut à la place qu'il faut !>, …
Les Ministre des transports, du commerce, du tourisme et de l’intérieur doivent chacun en ce qui les concerne, prendre le train du village planétaire pour promouvoir la destination Tchad en multipliant les contacts avec plusieurs compagnies susceptibles de faire affaire au pays de Toumaï. Notre pays est l’un des rares a compter les compagnies aériennes au bout du doigt, beaucoup de tchadiens doivent s’acquitter des tarifs exorbitants des grandes multinationales comme Air-France, alors que les mêmes services sont offerts à moindre prix par des nombreuses compagnies. On doit aller vers les compagnies aériennes, leur offrir des incitatives sur les carburant au prix abordable, des facilités pour l’obtention des autorisations nécessaires, et ce, en respectant les règles et les normes de la sécurité et de la navigation aérienne. On ne doit pas autoriser des bombes volantes à affaires dans notre pays pour mettre en danger la sécurité des citoyens.
Les autorités du pays, doivent opter pour le développement du transport aérien pour compenser les lacunes des voies de surface, l’éloignement du Tchad des débouchés maritimes. L’ouverture vers le monde entier doit passer par une politique flexible permettant aux compagnies aériennes de desservir le pays, tout en développant une compagnie nationale solide, sécuritaire et respectueuse offrant des services défiant toute concurrence, en planchant sur l’exemple des compagnies comme Ethiopian Airlines, Royal Air Maroc…Qui portent le flambeau de leur pays en les reliant avec des nombreuses villes dans le monde.
Le Tchad est grand, il a nécessairement besoin des véritables compagnies de transport aérien pour le désenclaver, le développer son potentiel économique et brasser les populations. Mais créer une compagnie aérienne est une chose, savoir la gérer en est drastiquement une autre. On ne doit pas accepter de créer des compagnies offrant des services avec des cercueils volant comme c’est le cas dans des nombreux pays africains, comme la RDC et ses cortèges de catastrophes aériennes à répétition. Par sa position géographique, notre pays doit profiter de sa situation pour accroitre son potentiel dans le secteur qui a un bel avenir sur le marché africain.
Les hautes autorités doivent lever l’équivoque des entraves administratives en favorisant l’émergence des operateurs économiques nationaux et internationaux pour développer notre secteur du transport aérien. Avec le futur aéroport ultramoderne de Djarmaya, le gouvernement et les partenaires impliqués doivent faire l’état des lieux pour débattre de l’avenir et des avenues pour promouvoir et sécuriser les secteurs de l’aviation civile et du transport aérien. Force est de constater qu’on construit des aéroports et/ou aérodromes dans certaines régions du pays pour les besoins d’une festivité ou pour des considérations géopolitiques, ces infrastructures finissent par tombées dans l’oubli, car aucune déserte n’est assurée, vouant ainsi les édifices construits en milliards de nos francs, à un délabrement inévitable. Des milliards jetés aux orties !
Le pétrole à lui seul, ne permettra pas à notre pays de sortir de l’ornière de la pauvreté. Il nous faut développer et diversifier notre secteur économique en misant sur les deux mamelles de notre économie, l’agriculture et l’élevage, mais aussi libéraliser d’une manière responsable le secteur aérien pour permettre de combler son déficit dans le domaine touristique, car le Tchad a des potentialités énormes et inexploitées dans ce domaine. En créant une compagnie "lowcoast", fiable et sécuritaire, le pays fera un grand pas dans le désenclavement des régions éloignées, qui connaitront des vagues de touristes et d’échanges commerciaux avec les autres parties du pays et du monde. Loin des tergiversations, des intrigues politiciennes et des cercles de pots de vin, en s’armant d’une réelle volonté politique et d’une honnêteté au service du pays, le gouvernement pourrait faire virer le vent du double enclavement du pays pour une embellie d’interconnections de toutes les régions du Tchad entre elles et une gage d’ouverture envers le monde entier. Le gouvernement doit intégrer ses principes dans toutes ses activités :< l'homme qu'il faut à la place qu'il faut !>,
Les Ministre des transports, du commerce, du tourisme et de l’intérieur doivent chacun en ce qui les concerne, prendre le train du village planétaire pour promouvoir la destination Tchad en multipliant les contacts avec plusieurs compagnies susceptibles de faire affaire au pays de Toumaï. Notre pays est l’un des rares a compter les compagnies aériennes au bout du doigt, beaucoup de tchadiens doivent s’acquitter des tarifs exorbitants des grandes multinationales comme Air-France, alors que les mêmes services sont offerts à moindre prix par des nombreuses compagnies. On doit aller vers les compagnies aériennes, leur offrir des incitatives sur les carburant au prix abordable, des facilités pour l’obtention des autorisations nécessaires, et ce, en respectant les règles et les normes de la sécurité et de la navigation aérienne. On ne doit pas autoriser des bombes volantes à affaires dans notre pays pour mettre en danger la sécurité des citoyens.
Abbas Kayangar